MARZO '08

Torna a Signs/Opinions




"Il mondo ha un'ispirazione tantalica."


Macedonio Fernandèz, “Tantalia”



Vedo a Muggia questo vecchio leone alato, il libro è chiuso, segno che è ancora tempo di guerra.
Vedo a Muggia questo vecchio leone alato, il libro è chiuso, segno che è ancora tempo di guerra.


IL FOSSATO

L'opera alla quale da un decina di giorni ormai stanno lavorando centinaia di soldati governativi è un fossato di tre metri di profondità che corre tutt'intorno a N'djamena (capitale del Tchad) per proteggerla da un nuovo attacco dei ribelli. La notizia del 'fossato', è arrivata da varie fonti contattate in città. Si vedono andare e venire camion e macchinari, ma su tutta l'operazione regna il silenzio. Le autorità hanno dato pochi giorni di tempo agli abitanti dei quartieri periferici, accusati di avere costruito case abusive, per andarsene e poter abbattere intere palazzine e continuare a costruire il 'fossato'. Il progetto del fossato sta alimentando un clima di sospetto e di paura tra la gente, che, considerata dalle autorità come sostenitrice dei ribelli, è già costretta a subire gli abusi di potere commessi dalle forze dell'ordine dotate, grazie allo stato di emergenza, di ampia autonomia di manovra. Sta crescendo il senso di frustrazione e diffidenza poiché specialmente di notte, le perquisizioni nelle case, alla ricerca di oggetti rubati durante i saccheggi avvenuti durante l'attacco dei ribelli, si concludono con abusi e violenze ai danni dei civili. A rendere ancora più pesante il clima che si respira a N'djamena contribuiscono le voci sui fermi e gli arresti arbitrari compiuti dalle forze di polizia soprattutto tra i giovani sospettati di essere vicini all'opposizione o alla ribellione (MISNA).
E così, come nelle peggiori previsioni, io e Simona siamo ancora quì, a purgare come chiocciole in un secchio, anche se per la verità quì a Trieste sono tutti molto gentili con noi, continuiamo ad apprendere il francese e si sta bene, si percepisce chiaramente che non è dove dovremmo essere. Stiamo aspettando che dopo la Pasqua il vescovo di Pala si pronunci sull’opportunità della nostra partenza, per ora, dice che le strade non sono ancora sufficientemente sicure nemmeno nel sud-ovest del paese.



**SREDNI VASHTAR**


GENNAIO '08

Clicca 2007






CIAD
31/3/2008
RIBELLI CREANO NUOVA ALLEANZA
Si chiama ‘Alleanza Nazionale’ (An) ed è la nuova sigla nella quale si sono raccolti i principali movimenti ribelli del Ciad, impegnati da anni a spodestare con la forza il presidente Idriss Deby e che solo un mese fa erano riusciti ad arrivare fino alla capitale N’djamena salvo poi essere respinti dalle forze governative sostenute dall’esercito francese. In una nota diffusa nel fine settimana, il nuovo movimento (nato formalmente il 28 marzo) precisa che al suo interno sono confluiti i principali gruppi armati responsabili dell’offensiva delle scorse settimane – l’Unione delle forze per la democrazia e lo sviluppo (Ufdd), la Coalizione delle forze per il cambiamento (Rfc) e l’Unione delle forze per il cambiamento e la democrazia (Ufcd) – nella “convinzione che l’unità tra le organizzazioni della resistenza ciadiana sia il solo modo perché la causa comune possa trionfare” recita la nota. Il documento ribadisce poi l’impegno a nuove azioni militari per rimuovere dal potere il presidente Deby.
[fonte: MISNA]

17/3/2008
CONCLUSO STATO D’EMERGENZA
È finito, per disposizione del governo, lo stato di emergenza imposto in tutto il Ciad il 15 febbraio scorso, dopo l’attacco dei ribelli dell’est contro la capitale N’Djamena; prevedeva la sospensione temporanea dei diritti civili, l’imposizione del coprifuoco dalla mezzanotte alle 6 del mattino e il controllo della circolazione delle persone e dei veicoli. Tra le misure più contestate, quella che autorizzava “ perquisizione dei domicili e controllo sulla stampa pubblica e privata”. Il regime di N’Djamena è accusato da organizzazioni per i diritti umani del sequestro di oppositori politici scomparsi nelle scorse settimane, argomento sul quale il presidente Idriss Deby Itno ha annunciato l’apertura di un’inchiesta.
Uno dei principali esponenti della ribellione ha minacciato di attaccare la regione meridionale di Doba, cuore della produzione petrolifera del paese, se Francia e Stati Uniti non convinceranno il presidente Idriss Deby Itno ad avviare un tavolo negoziale con l’opposizione armata.
[fonte: MISNA]





Tchad-Soudan : Deby et Bechir signent un nouvel accord boîteux
Ils l’ont mis en cause avant même de le ratifier
vendredi 14 mars 2008, par Saïd Aït-Hatrit
Est-ce l’accord de non agression tchado-soudanais le moins crédible de l’histoire qui parviendra à mettre fin à la querelle entre les deux pays ? Les présidents Idriss Déby et Omar el Béchir ont signé à reculons, jeudi, un énième accord de ce type, alors qu’ils avaient mis en cause la nécessité de le conclure deux jours plus tôt.
« Nous nous engageons solennellement à interdire toutes activités de groupes armés et à empêcher l’utilisation de nos territoires respectifs pour la déstabilisation de l’un et l’autre de nos Etats ». C’est ce que stipule le texte lu par le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio, et signé jeudi par les présidents soudanais et tchadien. A considérer les conditions dans lesquelles cet accord de non agression a été paraphé, il faut croire qu’Omar el Béchir et Idriss Deby ne l’ont fait que pour satisfaire le président Abdoulaye Wade et ses prestigieux invités. Le chef de l’Etat sénégalais s’est mis en quatre pour obtenir la signature de l’accord, alors que Dakar accueille depuis jeudi le 11e sommet de l’Organisation de la conférence islamique, organisée à Dakar, en présence de chefs d’Etats arabes et africains, ainsi que du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon.
Les signataires pas convaincus
« Nous réitérons le respect de nos engagements pris antérieurement », ont pris soins de préciser les deux signataires, qui en sont à leur sixième accord en moins de cinq ans, pratiquement tous ratifiés sous l’égide du Guide de la révolution libyenne Mouhamar Kadhafi. L’un des derniers l’a été le 8 février 2006 et prévoyait « l’interdiction d’utiliser le territoire de l’un pour des activités hostiles contre l’autre ». Deux mois plus tard, le Tchad avait de nouveau dénoncé une « agression programmée à partir de Khartoum », suite à l’offensive sur N’Djamena du Front uni pour le changement démocratique (FUC) de Mahamat Nour, allié notoire de Khartoum. Le Soudan avait démenti toute implication.
Un autre accord avait été signé le 15 février 2007, dans le cadre du sommet Afrique France, à Cannes, impliquant même François Bozizé, le président de la Centrafrique, troisième pays constamment en ébullition dans cette zone de l’Afrique centrale. Il n’a pas tenu davantage que le précédent.
L’inconsistance de ces accords à répétition a été dénoncée dès mardi par le président Omar el Béchir, en déplacement à Dubaï, qui mettait en doute l’opportunité d’en conclure un nouveau. Il avait d’ailleurs prétexté un mal de tête pour fausser compagnie au président Wade et ses observateurs internationaux, jeudi matin, qui l’attendaient pour la cérémonie de signature de l’accord. Quant au Tchadson gouvernement a annoncé jeudi midi « que le Soudan a lancé mercredi 12 mars 2008 plusieurs colonnes fortement armées contre » lui. Une accusation démentie par Khartoum ainsi que par les forces armées françaises.
Pour nombre d’observateurs, pour le député d’opposition Ngarlejy Yorongar, qui l’a répété ce mardi, à Paris, ou encore pour le président français, Nicolas Sarkozy, seul un « dialogue inclusif » mettant dans un premier temps fin au conflit interne au Tchad pourrait permettre d’apaiser les tensions entre les deux pays.




Vendredi 14 mars, 22h29

DAKAR (Reuters) - Les rebelles tchadiens ont rejeté vendredi l'accord de paix conclu la veille à Dakar par le Tchad et le Soudan et se sont engagés à poursuivre la lutte pour renverser le président Idriss Déby, à moins que celui-ci ouvre le dialogue avec eux.
"Si Déby ne veut pas le dialogue, nous allons le chasser par la force", a dit à Reuters Ali Gadaye, porte-parole de l'Alliance nationale tchadienne, un groupe rebelle.
Il a précisé que l'accord de Dakar ne concernait pas les rebelles tchadiens. "Tout ça, ça concerne les deux Etats, ça ne nous concerne pas", a-t-il dit.
Le président soudanais Omar Hassan al Bachir et son homologue tchadien Idriss Déby ont signé jeudi soir à Dakar un accord visant à mettre fin aux attaques transfrontalières menées par des rebelles dans un secteur comprenant notamment le Darfour soudanais, en proie à la guerre.
La signature du document, à laquelle ont assisté le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et le président sénégalais Abdoulaye Wade, est intervenue après des pourparlers visant à raviver une série d'accords bilatéraux qui n'ont pas réussi à faire cesser les combats de part et d'autre de la frontière tchado-soudanaise.
NOUVELLES INCURSIONS DANS L'EST DU TCHAD ?
Les deux pays sont convenus de "normaliser" leurs relations et de mettre un "terme définitif" à leurs divergences.
Ils ont accepté en outre de mettre sur pied un "groupe de contact" composé de quelques ministres des Affaires étrangères africains, qui se réunirait une fois par mois pour s'assurer que la "déclaration de Dakar" est bien appliquée.
Ban Ki-moon a invité vendredi les deux pays à rester fermes dans leur résolution à restaurer la paix et la stabilité le long de leur frontière commune, "étant donné que cela contribuerait à une plus grande stabilité dans l'ensemble de la région".
Selon des diplomates étrangers, des rebelles tchadiens utilisent régulièrement le Darfour comme base arrière pour des incursions au Tchad. Le Soudan a accusé à plusieurs reprises le gouvernement tchadien de soutenir des groupes rebelles du Darfour.
L'est du Tchad abrite un demi-million de déplacés, notamment des Tchadiens fuyant des combats et des réfugiés du Darfour, où des violences politico-ethniques ont fait environ 200.000 morts depuis 2003.
L'instabilité de part et d'autre de la frontière a gêné les efforts internationaux visant à distribuer de l'aide humanitaire dans la région. Elle s'est propagée en outre en République centrafricaine, pays voisin déjà en proie à une rébellion sur son sol.
Déby et Bachir ont déjà par le passé tenté de régler leurs différends, qui à plusieurs reprises ont failli entraîner des pays voisins dans un conflit ouvert.
Jeudi en milieu de journée, avant la signature de l'accord de Dakar, le Tchad, qui a repoussé le mois dernier une offensive rebelle sur sa capitale, avait accusé le Soudan d'avoir lancé plusieurs colonnes rebelles sur son territoire, ce que Khartoum a démenti.